Philippe Lafeuille, né en 1964, est un chorégraphe, metteur en scène et artiste-interprète français. Fondateur des compagnies Chicos Mambo et La Feuille d'Automne, il a également collaboré à de nombreux projets artistiques et consacre une grande partie de ses activités à l'action culturelle, notamment auprès du jeune public. Biographie En 1994, il fonde la compagnie Chicos Mambo à Barcelone avec les danseurs Martà Boada et Adolfo Colmenares. Les Chicos Mambo connaissent un rapide succès[réf. nécessaire] en Espagne et en France, avec leur première création en 1994. Leur spectacle est salué par la critique[réf. nécessaire] et le public et la troupe remporte le prix Compagnie – Révélation dans de nombreuses compétitions Terradicim, Butaca, Sebastia Gasch[réf. nécessaire]. De 1997 à 1999, Philippe Lafeuille imagine et crée plus de deux cents sketchs pour l'émission Les 1000 i una sur la chaîne catalane TV3. Créé en 1998, le spectacle Méli-Mélo donne lieu à une tournée internationale en Espagne, en France Théâtre Dejazet en 1999, Théâtre du Gymnase en 2000, en Italie et au Japon. Méli-Mélo II, créé pour le Festival Off d’Avignon en 2006, remporte le prix du Meilleur Spectacle International au Festival Fringe d’Édimbourg[réf. nécessaire] et tourne en Europe et Amérique du Nord jusqu’en 2013. Tutu, le dernier spectacle de la compagnie, a été créée en octobre 2014, présenté en avant-première à KLAP - Maison pour la Danse de Marseille puis au Théâtre Bobino Paris. Chorégraphe Création, mise en scène & collaborations artistiques 1994-2001 Directeur artistique du Carnaval de Barcelone Carnestoltes 95 Création de la Cie Chicos Mambo et du spectacle Barcelone, Paris, Caracas tournée Espagne et France Chorégraphe,metteur en scène et interprète du spectacle Méli-Mélo Cie. Chicos Mambo tournées en Espagne, Italie, France, Japon 2002 Chorégraphie et mise en scène du spectacle Boulevard du Crime avec la Cie Les copines d’Héléna Chorégraphie et mise en scène du spectacle Con la muerte en los tacones de Maribel 2004 Mise en scène du spectacle Je veux qu'on m'aime de Didier Griselain au Théâtre du Tambour Royal 2005 Chorégraphe du spectacle Viva O Brazil en clôture des dix jours de la danse / Commande de la Scène Nationale de Cergy-Pontoise Chorégraphe des spectacles Il était une fois ... America et Émeutes en banlieue Présentation de saison de la Scène Nationale de Cergy-Pontoise 2006-2007 Chorégraphe et Interprète de Méli-Mélo II Le Retour Cie Chicos Mambo pour le Festival d'Avignon Off Tournée en France et à l'étranger 2007-2008 Le Sacre du Printemps avec plus de 80 participants des associations amateurs de Danse de la ville d’Éragny / Scène Nationale de Cergy-Pontoise 2008-2009 Créations 2009 au Studio Isadora de Barcelone Cirkadanse avec la Cie Béatrice Bornard / Montbrison 2009-2010 Le Slam de Paulette, Scène Nationale de Cergy-Pontoise Route 66 avec la Cie Béatrice Bornard / Montbrison Days & Nights in Rocinha, au Studio Isadora / Barcelone Participation au dispositif, Danse en Amateur, Manège de Reims 2010-2011 Boadicea, Duo pour deux interprètes du Junior Ballet du CNSMDP en vue de leur certificat d’interprétation On t'appelle Vénus, Solo pour Chantal Loïal avec la collaboration de Paco Decina. Compagnie Difé Kako. Co-production Festival de Marseille, Festival Bolzano Danza/Tanz Bozen, Centre National de la Danse CND 2011-2012 La Belle au Bois Dormant septembre 2011 Hervé Niquet Direction Brussels philharmonic. Mise en scène de Corinne et Gille Benizio plus connus sous le nom de Shirley & Dino- Philippe Lafeuille Chorégraphe Cendrillon, Ballet recyclable - Cie La Feuille d'Automne. Création à la Maison de la Danse de Lyon novembre 2011 Bad Glitter Performance dansée face aux œuvres - Abbaye de Mautbuisson, site d’art contemporain du Conseil général du Val d’Oise février 2012 En vis-à -vis des œuvres de l’artiste plasticienne Emmanuelle Villard, présentées dans la salle des religieuses de l’abbaye. Lointain Intérieur - Collaboration avec la Cie du théâtre du Cristal / Mise en scène Olivier Couder Avril 2012 Château-Rouge - collaboration avec la Cie Difé Kako / Direction artistique Chantal Loïal Mai 2012 Conception, Mise en scène et Chorégraphie de la présentation de la saison 2012/2013 de L’Apostrophe / Scène nationale de Cergy-Pontoise Juin 2012 avec la collaboration de Dominique Mabileau lumière et Dominique Brunet vidéo 2012-2014 Le Bal des Princesses mais aussi des Princes !, Cie La Feuille d'Automne. Présentation d'extraits à KLAP - la Maison pour la Danse de Marseille novembre 2012 Alice de Lewis Carroll - Un cirque-poème en 18 tableaux. Collaboration avec le Nouveau Cirque National de Chine. Dramaturgie de Fabrice Melquiot sur une idée de Brigitte Gruber. Collaboration avec la Cie De-Fakto / Aurélien Kairo résidence à Nevers - avril 2013 Le Banquet de la Vie, collaboration avec le Théâtre du Voyage Intérieur Printemps 2013, mise en scène de Léa Dant Présentation de la saison 2013-2014 de L'Apostrophe Théâtre des Louvrais Présentation de saison 2014-2015 de L'Apostrophe - Scène Nationale de Cergy-Pontoise 2014-2015 Tutu , Cie Chicos Mambo, première le 10 octobre 2014 au Théâtre Bobino de Paris. Acteur / Danseur / Interprète Technique classique, néo-classique et contemporaine Formé à l'Académie Solange Golovine, Philippe Lafeuille a par la suite notamment collaboré à plusieurs reprises avec la Compagnie Anne Dreyfus, la Peter Goss Dance Company et le Ballet Théâtre Joseph Russillo/Centre National Chorégraphique Midi-Pyrénées pour une dizaine de créations et tournées en Europe, États-Unis, Chine et Russie Autres rôles 2003 Nomades, Ute Lemper, Théâtre du Châtelet Les Troyens, Yannis Kokos, Théâtre du Châtelet 2006 - 2007 Je te tues, tu me tues... et Le Bal, Cie Toujours après minuit, avec Brigitte Seth et Roser Montllo Guberna 2007 Orfeo de Euridice de Gluck avec Philippe Jaroussky, Cie Toujours après minuit Professeur de danse et action culturelle Technique classique, contemporaine et modern-jazz Parmi les écoles au sein desquelles Philippe Lafeuille a enseigné au cours de sa carrière, on peut citer l'École Isadora Barcelone, l'École Rick Odums Paris, l'École Peter Goss Paris, ou encore l'Ecole Kim Kan Paris. Il a également été amené à animer des stages en France Montbrison, Béziers, Ajaccio, Mégève, Villejuif, Istres en Belgique Liège, en Espagne Barcelone et à l’île de la Réunion au conservatoire régional. Philippe Lafeuille intervient régulièrement auprès de structures telles que l’Apostrophe - Théâtre des Louvrais - Scène nationale de Cergy-Pontoise, dont il met également en scène les présentations de saisons depuis 2011, mais aussi le Studio Isadora Barcelone, l'association Danse Dense Paris, le Centre National de la Danse de Pantin Danses partagées, Chorégraphes en escale... ou encore le Festival Off d'Avignon Offinités Les spectacles de la Cie La Feuille d'Automne donnent lieu à des interventions auprès de publics divers. Le Bal des Princesses mais aussi des Princes! est un spectacle participatif pouvant s'adapter à un lieu et un public donnés comme au CND de Pantin en 2013, ou dans le cadre du Festival Clignancourt danse sur les rails en 2014... Animateur d'ateliers dans des cadres très différents, des structures scolaires au team-building pour professionnels, il s'intéresse particulièrement aux ateliers parents/enfants dans des lieux de danse, des maternités ou des crèches. Le projet Enfant Phare, développé en collaboration avec le Cabinet Trigone, a déjà donné lieu à des interventions auprès de parents et professionnels de la petite-enfance Colloque Art & Petite enfance organisé par la crèche de la Friche de la Belle de Mai au Théâtre Massalia, Formation Art & Tout-petit », Journée Parentalité à Vitrolles, Résidence à la crèche Carrousel de Vénissieux et des ateliers parent/bébé au sein de la crèche de la Friche Belle de Mai Marseille Liens externes Site officiel
HéroldLa Belle au bois dormant . vendredi 17 décembre 2021 • 20h30 Théâtre, Yerres 01 69 02 34 35 Orchestre national d’Île-de-France. Dir. : H. Niquet. Shirley & Dino, mise en scène. Compagnie La Feuille d’automne. Réserver. Symphonique Partager sur facebook S'y rendre. Théâtre, Yerres 2 Rue Marc Sangnier, 91330 Yerres Consulter la map Vous aimerez
Publié le 04/01/2012 à 1646 , mis à jour à 1654 C'est une version plutôt loufoque de l'opérette de Jacques Offenbach "La Belle Hélène" qui a été présentée mardi soir à l'Opéra Berlioz au Corum à Montpellier, mise en scène par le duo d'humoristes Shirley et Dino. Corinne et Gilles Benizio, plus connus sous le nom de Shirley et Dino, ont accentué jusqu'à l'extrême le procédé de l'auteur, qui parodiait l'antiquité gréco-latine avec des anachronismes pour une plus forte satire de la société du Second Empire et des atermoiements du pouvoir. "L'ai-je bien descendu ?" "L'important, c'est la comédie", soulignent Shirley et Dino, qui ont retrouvé le livret d'origine et se disent "heureux de donner 'La Belle Hélène' dans sa version d'origine intégrale". Cet opéra bouffe d'Offenbach, parmi les plus célèbres du répertoire, a été donné pour la première fois le 17 décembre 1864 au Théâtre des Variétés à Paris. Il avait à l'époque fait un triomphe auprès du public et enflammé la critique. La pièce raconte, sur fond de jeux de pouvoirs et en pleine guerre de Troie, l'amour de Pâris divinement interprété par le ténor Florian Laconi pour Hélène, la mutine mezzo-soprano Stéphanie d'Oustrac, qui dans cette version descend et redescend les marches d'un escalier à la manière de la comédienne Cécile Sorel qui dans les années 30 lança au Casino de Paris son fameux "L'ai-je bien descendu ?" Calchas, l'augure de Jupiter, est interprété par l'acteur de boulevard Bernard Alane, le roi des rois, Agamemnon, est campé par l'excellent baryton François Harismendy, et l'époux de la reine, Ménélas, s'incarne dans le drôlatique comédien-chanteur Denis D'Arcangelo. Pour cette "Belle Hélène", Shirley et Dino, qui avaient déjà signé la mise en scène du "Soldat Rose" de Louis Chédid, ont cherché à innover, à surprendre, jusqu'à faire reprendre l'un des chants par la salle. Le couple de comiques a aussi substitué des chanteurs par des comédiens pour cette opérette, qui était depuis longtemps amputée d'une partie de sa comédie, notamment la tricherie de Calchas au jeu de l'oie. Autre substitution, le choix de l'exubérant ténor Mathias Vidal pour le rôle d'Oreste alors qu'Offenbach travestissait une femme en homme. La partition est défendue par le chef d'orchestre Hervé Niquet, avec lequel Shirley et Dino avaient déjà collaboré sur la "Belle au Bois Dormant" à Besançon et "King Arthur" à Montpellier. Le directeur musical dirige l'orchestre en costume et joue un bouillant Achille, colérique et bagarreur. Les changements de décors sont aussi l'occasion d'amuser le public avec les acteurs et chanteurs qui viennent devant le rideau interpréter des intermèdes musicaux particulièrement drôles. France 3, qui a enregistré le spectacle mardi, en prévoit la diffusion le 14 janvier.
Réservezvos billets pour Shirley, Dino & leurs invités : Achille Tonic • Spectacle • Du 3 décembre 2010 au 16 janvier 2011 • Le Théâtre se transforme en Cabaret pour présenter un spectacle musical, magique, fantasque dans la grande tradition
LA BELLE AU BOIS DORMANT Théâtre Claude Debussy, 10 décembre 2021, Maisons-Alfort. Date et horaire exacts Le vendredi 10 décembre 2021de 20h45 à 22h30 payant ORCHESTRE NATIONAL D’ILE DE FRANCE C’est bien le célèbre conte de Charles Perrault qui a inspiré en 1829 le compositeur français Louis-Ferdinand Hérold pour écrire la musique d’un ballet pour l’Opéra de Paris. Contrairement à l’opéra, personne ne chante, l’histoire est racontée à travers les gestes et le mime. Dans le style d’une parodie, le spectacle s’amuse ainsi à faire plonger le ballet romantique dans une farce impertinente et décalée, mise en scène par Shirley et Dino. Burlesque et extravagant ! Théâtre Claude Debussy 116 avenue du Général De Gaulle Maisons-Alfort 94700 Contact 0141791720 theatredebussy Concert;Musique Date complète 2021-12-10T204532+0100_2021-12-10T223032+0100 ©DR Cliquez ici pour ajouter gratuitement un événement dans cet agenda Maisons-Alfort Maisons-Alfort
Danseuret comédien dans TUTU avec la troupe des Chicos Mambo, Shirley et Dino dans La Belle au Bois Dormant, ou Cyrano de Bergerac mis en scène par Jacques Weber ou dans le film Agathe Cléry d'Étienne Chatiliez. Parallèlement à son parcours d'interprète, il suit une formation d'assistant de production à la SAE Institute. C'est en 2008 qu'il forme le duo
La Belle au Bois Dormant Sleeping Beauty dans la version originale est le 20e film d'animation et 16e "Classique d'animation" produit par les Walt Disney Animation Studios, sorti en 1959, réalisé par Clyde Geronimi, mais aussi pour la première par trois membres du légendaire groupe des "Nines Old Mens", Wolfgang Reitherman, Eric Larson et Les Clark. Le film est une adaptation du conte de fée de Charles Perrault, dont la version existe du côté des Frères Grimm. Le long-métrage se base également sur le Ballet du même nom de Piotr Illitch Tchaïkovsky, pour y incorporer la musique de fond du film. C'est le dernier long-métrage d'animation produit par Walt Disney à être basé sur un conte de fées après sa mort, le studio est revenu au genre avec La Petite Sirène, ainsi que le dernier long métrage d'animation type celluloïd de Disney à être encré à la main avant que le processus de xérographie ne prenne le relais. En terme de prouesse technologique dans l'art de l'animation cinématographique, c'est le premier long-métrage d'animation a faire usage du format d'image de 70mm ou SuperTechnirama 70 afin de donner à l'écran un élargissement total sur les scènes du film processus qui sera repris pour Taram et le chaudron Magique 1985. La production se déroula durant les années 1950 Début des travaux en 1951, doublage des personnages en 1952, animation de 1953 à 1958, et enregistrement de la bande son en 1957. Synopsis Un livre de contes s'ouvre et une voix entame la narration du conte. Dans un lointain pays imaginaire, au XIVe siècle, le roi Stéphane et sa femme rêvent d'avoir un enfant. Un jour enfin, leur rêve se réalise, et ils prénomment leur petite fille Aurore ». Ils organisent alors une fête à laquelle sont conviés tous les habitants du royaume. Hubert, le roi d'une contrée voisine, se joint à l'assistance, et leur présente son jeune fils, le prince Philippe. Soudain, trois marraines-fées apparaissent. Elles sont venues offrir chacune un don à la petite princesse Aurore Flora, à la robe rose ou rouge, la dote d'une beauté incomparable ; Pâquerette, à la robe verte, la dote d'une voix mélodieuse. Quand Pimprenelle, à la robe bleue, s'apprête à formuler son don, un grand souffle de vent se fait entendre. Un éclair zèbre la salle du trône, et Maléfique, la terrifiante et méchante sorcière Maléfique, fait son apparition, vite rejointe par son fidèle corbeau Diablo. Pleine de rancune de ne pas avoir été invitée à la fête, elle se venge de cet affront en jetant un mauvais sort à la petite princesse Aurore en grandissant, elle deviendra gracieuse et belle, et aura pour elle l'amour et la dévotion de chacun. Mais, avant le jour de ses seize ans, elle se piquera le doigt au fuseau d'un rouet, et en mourra. Pimprenelle, qui ne peut conjurer totalement le mauvais sort, l'adoucit. Au lieu de mourir, la princesse Aurore tombera dans un profond sommeil d'où seul le baiser d'un prince pourra la tirer. Le roi fait brûler tous les rouets du royaume, mais cela ne suffit pas. Les Trois fées s'entretiennent pour réfléchir à un plan qui permettra de protéger la princesse et ainsi lui faire éviter la terrible prophétie. Flora eut une idée les trois fées devront élever la princesse comme leur propre enfant, en vivant comme de simple mortelles, loin du château, dans la modeste demeure d'un bucheron, pendant 16 ans. En faisant part de ce plan au Roi Stéphane, ce dernier accepte la proposition des trois fées de l'emmener loin du château. Elles s'installent dans une chaumière au milieu d'une forêt et commencent à élever la princesse qu'elles renomment Rose. Loin de la vie de château, le temps passe pour la jeune fille qui approche des 16 ans tandis que Flora, Pâquerette et Pimprenelle essaient de vivre sans utiliser leurs baguettes magiques. D'un autre côté, Maléfique, dans un mauvais jour, se demande où est passé la Princesse durant ces 16 années. Elle envoie son corbeau Diablo, faire une reconnaissance des lieux, et scruter du ciel les alentours afin de retrouver la fille. Le jour du seizième anniversaire de la Princesse Aurore, la jeune fille fut envoyé par ses tutrices dans la forêt pour y cueillir des mûres. Les trois fées profitent de son absence pour préparer une fête d'anniversaire, mais cela s'avère être difficile, car sans magie, elles n'arrivent pas à faire les chose correctement Flora confectionne une Robe, tandis que Pimprenelle sert de modèle, et Pâquerette prépare le gâteau. Pendant ce temps, Aurore marche dans la forêt, et sa magnifique voix ne manque de faire attirer tout les animaux de la forêt. Ce chant qui attire aussi l'attention du Prince Philippe, qui maintenant à l'âge de 21 ans, chevauche son destrier nommé Samson. La princesse raconte à ses amis animaux, qu'elle a rêvé plusieurs fois d'un prince, et quelle souhaiterait en rencontrer un beau jour. Les animaux pour lui remonter le moral, parviennent à se déguiser en Prince, en trouvant par hasard les habits du prince Philippe, alors que ce dernier faisait une halte à un point d'eau. Le Prince partit à la recherche de ses vêtements disparus, et c'est qui l'amène à la voix mystérieuse qui l'ensorcelait. Il vit la Princesse Aurore danser avec les animaux, et fait irruption dans la danse. Les deux jeunes gens tombent alors amoureux, et Aurore propose à l'inconnu de se retrouver ce soir à la chaumière. Pendant ce temps, les trois fées profitent de l'absence de leur filleule pour ressortir leurs baguettes, mais elles finissent par se disputer, provoquant des effets lumineux magiques qui attirent l'attention du corbeau de Maléfique, qui survolait la forêt. Il découvre ainsi où se trouve la princesse, information qu'il rapporte aux oreilles de sa maîtresse. Quand Aurore rentre et raconte sa rencontre avec le beau jeune homme dans la forêt, les trois fées ne peuvent plus lui cacher la vérité. Elles lui révèlent qu'elle est une princesse et qu'elle doit retourner au château pour épouser le Prince Philippe, et qu'elle doit oublié l'inconnu qu'elle a rencontré, Aurore bouleversé fond en larme. Pendant ce temps au château du Roi Stéphane, ce dernier avec son ami le Roi Hubert, trinquent aux fiançailles de leurs enfants, et échangent au sujet de leur avenir. Le Prince Philippe revient au château et fait part à son père qu'il a rencontré celle qu'il voudra épouser, une paysanne à la place de la Princesse Aurore. Le Roi Hubert furieux, demande à son fils de renoncer, mais Philippe s'en va malgré tout au lieu de rencontre qui lui a donné la jeune fille. D'un autre côté, la Princesse Aurore, se rend au château de ses parents accompagnée de ses trois marraines. Attristée, elle reste seule dans sa chambre où une étrange sphère lumineuse la fascine et l'attire vers l'une des tours. Les trois fées se lancent à sa poursuite, mais elles arrivent trop tard, Aurore y découvre un rouet et se pique à la pointe de la quenouille, sombrant instantanément dans un profond sommeil sous les yeux de ses marraines qui l'avaient suivie. La prophétie se réalisât et Maléfique triomphât, laissant les trois fées pleurer la disparition de leur princesse. Ne pouvant se résoudre à annoncer ce terrible événement au roi Stéphane, elles décident de plonger le château entier dans le même sommeil, jusqu'au réveil de la princesse. Flora, Pâquerette et Pimprenelle découvrent alors que le Prince est, selon son père, tombé amoureux d'une paysanne, en qui elles reconnaissent la princesse. Les trois fées décident d'aller à la rencontre de Philippe au lieu de rendez-vous donné par Rose, mais elles y découvrent malheureusement que le Prince a été enlevé par Maléfique. Maléfique fait emprisonner le Prince dans son château sur la Montagne interdite. Les trois fées retrouvent le Prince, le libèrent et l'arment d'une épée de vérité et d'un bouclier de vertu. Il s'échappe et combat alors Maléfique qui se métamorphose en dragon. Philippe, avec l'aide de la magie de Flora, parvient à transpercer le cœur du dragon avec son épée, tuant Maléfique sur le coup. Philippe galope alors vers le château et embrasse Aurore qui se réveille. Le château et ses occupants reviennent à la vie, Aurore retrouve ses parents et un grand bal est organisé pour le mariage du Prince Philippe et de la Princesse Aurore, qui vivront heureux pour toujours. Iconographie Personnages Princesse AurorePrince PhilippeMaléfiqueFlora, Pâquerette et PimprenelleRoi StéphaneReine LeahRoi HubertDiabloAnimaux de la forêtsGnômes de MaléfiqueMénestrel Objets Sceptre de MaléfiqueRouet Distribution Voix Rôles Voix originales Voix françaises 1er doublage 1959 2e doublage 1981 Princesse Aurore Mary Costa Irène Valois Jeanine Forney Prince Philippe Bill Shirley Guy Chapelier Maléfique Eleanor Audley Jeanne Dorival Sylvie Moreau Flora Verna Felton Henriette Marion Paule Emanuele Pâquerette Barbara Jo Allen Jacqueline Ferrière Marie-Christine Darah Primprenelle Barbara Luddy Colette Adam Jeanine Pinson Roi Stéphane Taylor Holmes Raymond ROgnoni Réné Bériard Roi Hubert Bill Thompson Jacques Berlioz Roger Carel Narrateur Marvin Miller Hubert Noël Distinctions 1959 Nomination au Grammy Awards de la meilleure bande originale cinéma ou télévision 1960 Nomination à l'Oscar de la meilleure musique pour un film musical 1980 Nomination aux Young Artist Awards En Coulisses Origines et Production Le film a été réalisé par trois membres de l'équipes des Nines Old Men Les Clark, Eric Larson et Wolfgang Reitherman, et ils furent supervisé par Clyde Geronimi. Le scénario, s'inspirant principalement du conte de fées La Belle au bois dormant dans le recueil Histoires ou contes du temps passé de Charles Perrault, a été écrit par Erdman Penner et complété par Joe Rinaldi, Winston Hibler, Bill Peet, Ted Sears, Ralph Wright et Milt Banta. La partition musicale et les chansons du film sont adaptées par George Bruns d'après le ballet de la Belle au bois dormant de Piotr Illitch Tchaïkovski en 1890. Le film occupe une place importante dans l'animation Disney en tant que dernier long métrage de Disney à utiliser des cellulos encrés à la main. Sa direction artistique, que Walt Disney voulait faire ressembler à une illustration vivante, n'était pas dans le style typique de Disney. En fait les Studios Disney avaient déjà réalisé deux longs métrages basés sur des contes de fées - Blanche-Neige et les Sept Nains et Cendrillon, et Walt a décidé de se démarquer de ses prédécesseurs en choisissant un style visuel différent. Le film a évité l'aspect doux et arrondi des premiers films de Disney pour en faire un film plus stylisé. Comme Super Technirama 70 a été utilisé, cela signifiait aussi que les fonds pouvaient contenir plus de détails et d'illustrations complexes que jamais auparavant dans un film d'animation. L'artiste Disney Eyvind Earle était le concepteur de la production du film, et Disney lui a donné une grande liberté dans la conception des décors et la sélection des couleurs pour le film. Il a également peint lui-même la plupart des arrière-plans. Il s'inspire beaucoup de l'art médiéval en particulier le style millefleurs des tapisseries du XVe siècle, qui tend vers une certaine planéité et une lassitude de perspective. Les peintures élaborées prenaient généralement de sept à dix jours à peindre ; en revanche, un fond d'animation typique ne prenait qu'une journée de travail pour être réalisé. La décision de Disney de donner tant de liberté artistique à Earle n'était pas populaire parmi les animateurs de Disney, qui avaient jusqu'à ce que le film exerce une certaine influence sur le style de leurs personnages et décors. Personnages et développement de l'histoire Le nom de l'héroïne qui incarne la Belle au bois dormant est la "Princesse Aurore" qui signifie "Soleil levant" ou "aube" en latin, italien, portugais et espagnol, dans le film, comme dans le ballet de Tchaïkovski ; ce nom apparaît dans la version de Perrault, non comme nom de la princesse, mais comme celui de sa fille. Cachée, elle s'appelle Briar Rose de l'allemand Dornröschen, le nom de la princesse dans la variante des frères Grimm. Le prince a reçu le seul nom princier connu des Américains dans les années 1950 "Prince Philippe", du nom du prince Philip, duc d'Édimbourg. La méchante fée s'appele Maléfique ce qui signifie "Méchante faiseuse du mal". La silhouette longue, mince et saule de la princesse Aurore s'inspire de celle d'Audrey Hepburn. De plus, Walt Disney avait suggéré que les trois fées se ressemblent, mais les animateurs vétérans Frank Thomas et Ollie Johnston ont opposé cette idée en disant que ce ne serait pas excitant de les voir ainsi. De plus, à l'origine, l'idée comprenait sept fées au lieu de trois. Plusieurs points d'histoire pour le film proviennent d'idées rejetées pour Blanche-Neige et les Sept Nains. Il s'agit notamment de la capture du prince par Maléfique et de l'audacieuse évasion du prince de son château. Disney a rejeté ces idées de Blanche-Neige parce que ses artistes n'étaient pas capables de dessiner un homme humain assez crédible à l'époque. Référence du live-action Avant le début de la production d'animation, chaque plan du film a été réalisé dans une version de référence en direct, avec des acteurs en costume servant de modèles pour les animateurs. Le rôle du prince Philippe a été modelé par Ed Kemmer, qui avait joué le commandant Buzz Corry à l'émission de télévision Space Patrol cinq ans avant la sortie de La Belle au bois dormant. Pour la séquence finale de la bataille, Kemmer a été photographié sur un cerf en bois. Parmi les actrices qui ont joué dans les séquences de référence pour ce film comprenaient Spring Byington, Frances Bavier "Tante Bea" du Andy Griffith Show, et Helene Stanley qui était la référence en direct pour le rôle titre de Cendrillon. Toutes les performances des acteurs en direct ont été soit projetées pour la référence des animateurs, soit rotoscopées de l'action en direct à l'animation, car Walt Disney a insisté pour que l'animation des personnages du film soit aussi proche que possible de l'action en direct. Publication du conte et premières adaptations La Belle au Bois dormant compte plusieurs versions d'histoires, les plus célèbres sont celles de Charles Perrault, publiée en 1697 dans Les Contes de ma mère l'Oye, et celle des frères Grimm Dornröschen publiée en 1812. En musique, l'histoire fut souvent adaptée en opéra et ballet. L'œuvre de ballet la plus connue est celle du compositeur russe Piotr Illitch Tchaïkovsky, paru en 1890, dont la musique de ballet, servia pour la bande originale du film de Disney dont le thème tournera en parti autour de la chanson J'en ai rêvé. La première adaptation cinématographihque du film date de 1908, sous la réalisation d'Albert Capellani et de Lucien Nonguet, qui était un film français muet en noir et blanc bien qu'il eut un peu de couleur. Le classique Disney vit sa première adaptation cinématographie en action live, en 2014, à travers la biographie et les origines du grand méchant du film, Maléfique interprété par Angelina Jolie, que l'on retrouvera également dans un suite intitulée Maléfique Le Pouvoir du Mal 2019. Accueil Lors de sa sortie initiale en 1959, le film a rapporté environ 5,3 millions de dollars au box-office. Ses coûts de production, qui s'élevaient à 6 millions de dollars, en ont fait le film Disney le plus cher jusqu'alors, et plus de deux fois plus cher que chacun des trois films d'animation Disney précédents Alice au pays des merveilles, Peter Pan, et La Belle et le Clochard. Ses coûts de production élevés, conjugués à la sous-performance d'une grande partie du reste de la production de Disney de 1959-1960, ont fait en sorte que l'entreprise a enregistré sa première perte annuelle en dix ans pour l'année 1960, et des mises à pied massives ont été effectuées dans l'ensemble du service d'animation. Le film a reçu un accueil mitigé de la part de la critique, citant souvent le fait que le film se déroule à un rythme lent et qu'il n'y a guère de développement de personnages. Néanmoins, il a connu un grand succès et est aujourd'hui salué comme l'un des films d'animation les mieux réalisés, grâce à son design stylisé par le peintre Eyvind Earle qui en a également été le directeur artistique, sa partition musicale luxuriante et sa présentation sonore grand format 70mm écran large et stéréophonique. Rotten Tomatoes donne au film un "Certified Fresh" de 91% sur 34 critiques avec une note moyenne de 7,7/10. Son consensus affirme que "Ce Disney contient des moments de grandeur, avec ses couleurs luxuriantes, son air magique, l'un des méchants les plus menaçants des classiques Disney". Comme Alice au pays des merveilles, qui n'a pas connu de succès au début non plus, le film n'a jamais été rediffusé en salle du vivant de Walt Disney. Cependant, il a connu de nombreuses rééditions en salles au fil des décennies. Il a été ressorti en salle en 1970, 1979 en 70mm 6 canaux stéréo, ainsi qu'en 35 mm stéréo et mono, 1986 et 1995. Une ressortie prévue en 1993 a été annulée par la suite. Ses ressorties réussies en ont fait le film le plus visionné en 1959, après Ben-Hur, avec un chiffre de 51,6 millions de dollars. Si l'on tient compte de l'inflation du prix des billets, le montant brut total au Canada s'élève à 478,22 millions de dollars, ce qui le place parmi les 40 premiers films. v - e - d Médias Films La Belle au Bois Dormant • Disney Princesse, les histoires merveilleuses - Vis tes rêves • Maléfique • Maléfique Le Pouvoir du Mal Télévision Tous en Boîte • Once Upon a Time • Once Upon a Time in Wonderland • Princesse Sofia Jeux vidéo Kingdom Hearts Birth by Sleep • Disney INFINITY • Maleficent Free Fall • Disney INFINITY Edition Livres My Side of the Story Sleeping Beauty/Maleficent • The Curse of Maleficent The Tale of a Sleeping Beauty • Once Upon a Dream From Perrault's Sleeping Beauty to Disney's Maleficent • Mistress of All Evil A Tale of the Dark Fairy • Disney Princess Beginnings Musique The Legacy Collection Sleeping Beauty • Maleficent Parcs Disney Cinderella Castle Mystery Tour • Club Villain • Disney Animation Building • King Arthur Carrousel • Le Château de la Belle au Bois Dormant • La Tanière du Dragon • Princess Pavilion • Sleeping Beauty Castle • Sorcerers of the Magic Kingdom Spectacles "A Whole New World" A Magical Disney Songbook • Animagique • Cinderellabration Lights of Romance • Disney's Believe • Disney Pirate or Princess Make Your Choice • Dream Along with Mickey • Fantasmic! • Feel the Magic • Mickey's Gift of Dreams • Mickey's Magical Celebration • Once Upon a Mouse • One Man's Dream II The Magic Lives On! • Soryo Kobu • The Golden Mickeys • Villains Tonight! 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À l’occasion des fêtes de fin d’année découvrez la belle programmation concoctée par Château de Versailles Spectacles et n’oubliez pas de réserver ! Le Parcours du RoiVisite-spectacleÀ l’occasion des fêtes de fin d’année, plongez dans l’atmosphère baroque du Château de Versailles, et laissez-vous guider par des comédiens, musiciens, danseurs, escrimeurs et magiciens dans les plus belles salles, des Grands Appartements à la Galerie des Glaces illuminée de feux d’artifices. Pour clore ce moment féérique, allez à la rencontre du Père Noël dans la Galerie des Batailles. Un moment inoubliable à la tombée de la nuit qui ravira les petits comme les grands ! Les samedis 11 et 18, dimanches 19 et 26, mardi 21, mercredis 22 et 29 et jeudis 23 et 30 décembreSéances 18h, 18h25, 18h50, 19h15 et 19h40 La Belle au bois dormantBallets – Opéra RoyalLe compositeur français Hérold s’est inspiré du célèbre conte de Perrault pour écrire la musique de ce ballet. Hervé Niquet s’attache à ressusciter cette partition avec la complicité de Shirley et Dino en plongeant le spectateur dans une farce impertinente et 14 décembre à 20h Compagnie de Danse l’Éventail Les Quatre SaisonsOpéra RoyalMarie-Geneviève Massé, chorégraphe spécialiste des danses baroques, fait tournoyer 12 danseurs avec vitalité sur des mouvements des Concertos de Bach et des Quatre Saisons de Vivaldi interprétés par l’Orchestre de l’Opéra 18 à 19h et dim. 19 déc. à 15h Sans oublier à la Chapelle royale Haendel Le Messie – Mercredi 8 décembre à 20h Charpentier Messe de Minuit – Dimanche 19 décembre à 15h
Thisis "La Belle au bois dormant avec Shirley et Dino" by Passion Spectacle on Vimeo, the home for high quality videos and the people who love them.
Alors que l’Opéra de Lyon proposait au même moment, en ouverture de son Festival Secrets de famille », une déconcertante version du bouffon verdien Rigoletto, c’est à Toulouse qu’il faisait bon être pour partager un cynique secret avec la grande famille des déesses et des dieux et se rendre complice d’une cruelle et triste fable, Platée. Pour cette nouvelle production du ballet-bouffon » de Rameau, le Théâtre du Capitole de Toulouse s’est adjoint les services d’une équipe artistique qui se connaît très bien et de longue date. Après avoir sévi sur King Arthur de Purcell, La Belle Hélène d’Offenbach, La Belle au Bois Dormant de Hérold et Don Quichotte chez la Duchesse de Boismortier, Hervé Niquet et Corinne et Gilles Benizio Shirley & Dino proposent maintenant une version décapante et décapée du chef-d’œuvre ramiste. Est-ce toujours bien la Platée du compositeur dijonnais qui nous été donnée à voir et à entendre ? Peut-être pas, mais pour ce qui est de ballet et de bouffonnerie, nous avons été grassement servi, d’une bonne platée oserions-nous même dire. Formons un spectacle nouveau », chante-t-on à la fin du prologue… ou pas Avec le temps, nous aurons compris qu’Hervé Niquet ne rechigne jamais à se mettre en scène. Il faut dire que, le plus souvent, cela s’avère fort amusant. Et, comme il nous le donnera à voir ce soir, nous l’imaginons très bien faire l’accessoiriste pour accélérer la cadence des répétitions sous l’œil goguenard des régisseurs. Le chef d’orchestre n’hésite pas non plus à houspiller le spectateur tout en prenant bien soin d’argumenter l’absence de ce fameux prologue qui a naguère provoqué l’ire d’un certain public. Les célèbres Et le prologue ?!? », Et ta sœur ?!? » sont devenus des mèmes de la mythologie baroque musicale qu’on aime à se remémorer avec un plaisir nullement coupable. Pas de sang royal dans la salle, pas de cette allégorie musicale parfois longuette tout à l’honneur d’une monarchie toujours prête à se gargariser de moult compliments et autres flatteries. Problème présence ou l’absence de ce prologue fait partie de ces marottes baroques, pour le moins questionnantes que cette Platée n’hésite pas à mettre en scène. Déclamation des récitatifs, roulement des r », Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels heureusement pour nous, plus que survolé, ne manquait qu’une petite leçon de gestuelle baroque pour compléter la mallette de l’apprenti baroqueux. Ajoutons à cela quelques préoccupations sociales on ne peut plus légitimes comme le montant des cachets – des solistes et, on le suppose également, du chef en passant par celui des instrumentistes ou des membres du chœur – et un léger coup de griffe à la représentation syndicale et à la soi-disant mauvaise volonté des ainsi, cette Platée pourrait s’avérer être un joyeux fourre-tout. Avouons-le, elle l’est bel et bien mais le spectacle est assurément nouveau… même si la réplique aura été coupée. Pas de roi, pas de fiesta ? Malgré l’absence du prologue, nous aurons pourtant été royalement traité. Empruntons ici quelques mots à Érasme qui, dans son Éloge de la folie, souligne l’importance des bouffons auprès des têtes couronnées. Les plus grands rois les goûtent si fort que plus d’un, sans eux, ne saurait se mettre à table ou faire un pas, ni se passer d’eux pendant une heure. Ils prisent les fous plus que les sages austères, qu’ils ont l’habitude d’entretenir par ostentation… les bouffons, eux, procurent ce que les princes recherchent partout et à tout prix l’amusement, le sourire, l’éclat de rire, le plaisir. ». De tout cela, nous n’aurons pas manqué. Corinne et Gilles Benizio prouvent, une fois encore, leur immense talent d’amuseurs de foules avec ce petit quelque chose en plus, ce soupçon de gentillesse ingénue, qui touche nos âmes béates d’enfants. Ils n’ignorent bien sûr rien des ficelles du métier mais quel bonheur quand elles sont tirées d’une telle manière. On se laisse embarquer avec joie dans cette suite de moments burlesques, loufoques, improbables et désopilants. Lister l’inventivité comique du duo reviendrait à tenter de remplir soi-même le tonneau des Danaïdes. Le plus important aura été d’en vivre l’ diptyque ballet/bouffon, il aurait été dommage que la danse cède son rôle central à la farce. Aucun risque ici. En terme d’inventivité dansante, le chorégraphe Kader Belarbi en remontre à notre duo de metteurs en scène. Music-hall, cabaret, comédie musicale ou ballet classique se croisent et s’entrechoquent. Le Ballet du Capitole met ses très belles qualités techniques et un sens certain de l’autodérision au service de chorégraphies subtilement déjantées et c’est un plaisir de chaque instant. Saluons également l’impressionnant décor alla West Side Story signé Hernán Peñuela et habilement mis en lumière par Patrick Méeüs. Et l’histoire?!? », Et ta sœur ?!? », Elle en pleure… » Si le spectacle est visuellement une réussite, que reste-t-il dans tout cela de la Platée de Rameau? Assurément la rigueur interprétative de la partition originale – nonobstant quelques ajouts musicaux d’un autre siècle, encore une fois désopilants – par les musiciens et le chœur du Concert Spirituel avec une mention spéciale à ce dernier pour sa souplesse vocale aussi bien que physique. On sait les membres de cet ensemble rompu aux styles baroques et aux chemins de traverses musicaux de leur chef et ils ont à nouveau été à la hauteur des évènements. Il y a surtout dans cette Platée une réelle construction narrative de la terrible farce qui remplit à merveille son rôle de révélateur et de miroir grotesque. La nymphe est nymphomane ? La vieille fille frustrée prend ses désirs pour des réalités ? Et alors ? Les auteurs de la blague n’en font-ils pas de même ? Selon que vous serez puissant ou misérable… Même si Hervé Niquet se plait à dire qu’il n’y a aucun discours politique dans cette production, permettons-nous tout de même d’y voir un réel questionnement sociétal, preuve s’il en est que les bouffons ont bien fait leur boulot. Et puis… Et puis, il y a cette fin, triste à pleurer, magnifiquement réalisée, qui justifierait à elle seule la nécessité de voir et d’entendre cette Platée. À tant d’appas qui ne se rendrait pas ? » Prenons au premier degré ces quelques mots chantés par le Chœur à l’acte II et inclinons-nous devant une distribution sinon idéale, du moins impeccable. Mathias Vidal est une magnifique et émouvante Platée. On ne saurait dire s’il est le digne successeur de Pierre de Jélyotte, le créateur du rôle, nous n’étions pas à Versailles en mars 1745. Affirmons seulement qu’il maîtrise la partition avec brio et que son incarnation de la vieille naïade est un petit bijou de nuances, d’humour et de sentiments Perbost est une Folie électrique et bien chantante tout en extériorité décomplexée. Marc Labonette est un magnifique Cithéron, plus baryton que basse – ce dont il joue admirablement- à la diction idéale. Voilà un chanteur qu’on demande à entendre dans un répertoire français plus tardif où il devrait faire merveille. Le Momus au sex-appeal savamment distillé de Jean-Christophe Lanièce est charmeur et hableur à souhait. Pierre Derhet, Laërte/ténor chez Ambroise Thomas il y a peu est un Mercure/haute-contre très convaincant. Jean-Vincent Blot et Marie-Laure Garnier sont des Jupiter et Junon hillarants à la puissance démonstrative mais parfaitement en adéquation avec ce couple divin dont la subtilité n’est pas la première des qualités. Lila Dufy complète cette belle distribution avec sa Clarine légère à la belle présence. Toutes et tous se plient avec talent à la bouffonnerie ballet, du bouffon, de l’émotion, une belle distribution. Que demande le peuple ? Pas des rois, assurément. Pas de prologue non plus. Mais un très beau spectacle, tout simplement et c’est largement cette production sera reprise en mai prochain à l’Opéra Royal de Versailles. Mathias Vidal PlatéeMarie Perbost La FoliePierre Derhet MercureJean-Christophe Lanièce MomusJean-Vincent Blot JupiterMarie-Laure Garnier JunonMarc Labonnette CithéronLila Dufy ClarineChœur et Orchestre du Concert SpirituelBallet du CapitoleHervé Niquet Direction musicaleCorinne et Gilles Benizio Shirley & Dino Mise en scène, costumes, comédiensKader Belarbi ChorégraphieHernán Peñuela DécorsPatrick Méeüs LumièresCoproduction Théâtre du Capitole, Opéra royal/Château de Versailles Spectacles, Le Concert Spirituel PlatéeOpéra-ballet bouffon en trois actesLivret d’Adrien-Joseph Le Valois d’OrvilleCréé le 31 mars 1745 au Grand Manège de VersaillesThéâtre du capitole de toulouse, représentation du samedi 19 mars 2022, 20h00
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la belle au bois dormant shirley et dino