l'essentiel Pour la plupart, les couvents construits dans la bastide nâont pas survĂ©cu au mouvement rĂ©volutionnaire. Câest le cas du couvent de cordeliers devenu Haras national. Dâautres ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par lâhĂŽtel des postes ou lâancienne mairie. Elle seule subsiste. Mais Ă part dans les ouvrages consacrĂ©s au patrimoine Villeneuvois le terme exact dâabbaye dâEysses nâapparaĂźt au profit de la nouvelle destination des lieux une prison. Le Villeneuve, du Moyen Ăge jusquâau XIXe siĂšcle fut une commune riche de bĂątiment cultuel, Ă©glise, chapelle, abbaye, couvent. Du couvent des cordeliers aux haras nationalUn couvent de cordeliers est fondĂ© dans le quartier Saint-Etienne, aujourdâhui on dirait rue de Bordeaux, sans doute Ă la fin du XIIIe siĂšcle par Arnaud Darnio et Bernard de Lustrac, selon lâhistorien Fernand de Mazet. Mais rien ne fut facile pour les religieux puisquâil fallut un procĂšs pour convaincre les bĂ©nĂ©dictins dâEysses et les consuls de la ville Ă le reconstruire aprĂšs 1450. DâaprĂšs le plan de Villeneuve en 1791 et les estimations rĂ©volutionnaires, le cloĂźtre Ă©tait fermĂ© par trois ailes de bĂątiments conventuels et par lâĂ©glise au sud, dotĂ©e dâun clocher-tour surmontĂ© dâune flĂšche en ardoise. Devenu bien national Ă la RĂ©volution, le couvent est partiellement dĂ©moli et la flĂšche est descendue en 1793. Avant 1838, le dĂ©pĂŽt dâĂ©talons est installĂ© dans lâaile nord, seule subsistante. Suite Ă une loi augmentant le nombre dâĂ©talons en France, deux Ă©curies Ă boxes 34 places sont Ă©difiĂ©es en 1875 sur les plans dâAdolphe Gilles, architecte de la ville. LâaccĂšs des Ă©curies est facilitĂ© par le percement de la rue des Haras, menĂ© par J. Comte, conducteur des Ponts et ChaussĂ©es, en 1876. Un manĂšge est amĂ©nagĂ© en 1878. Les bureaux, le portail rue de Bordeaux et les logements du directeur et du directeur adjoint sont bĂątis au tournant des 19e et XXe siĂšcles. Il sâensuivit, avant que la ville ne retrouver des prĂ©rogatives sur la propriĂ©tĂ© des lieux, un long procĂšs finalement gagnĂ© par lâadministration communale. Le couvent des SĆurs de LestonnacUn couvent de religieuses, identifiĂ© par Fernand De Cassany-Mazet comme Ă©tant un couvent de clarisses, mĂ©diĂ©val, est plutĂŽt le couvent de sĆurs de Jeanne de Lestonnac ou religieuses de Notre-Dame fondĂ© Ă Villeneuve-sur-Lot en 1 642. LâĂ©difice est bĂąti entre la fin du 17e et le dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, puisque lâĂ©vĂȘque le trouve neuf en 1733. Ă la RĂ©volution, il devient bien national le tribunal, la sous-prĂ©fecture, et la mairie sont installĂ©s dans le bĂątiment principal, les prisons dans lâaile nord. Le dĂ©placement de la sous-prĂ©fecture en 1845, du tribunal en 1848 et de la prison en 1855, laisse place libre Ă lâhĂŽtel de ville. Gustave BouriĂšres, architecte du dĂ©partement, rĂ©nove le bĂątiment lâĂ©lĂ©vation principale reçoit un dĂ©cor de style nĂ©o-classique chambranles moulurĂ©s, larmiers sur consoles, balustres, balcon.Le couvent des CapucinsLa cour, dĂ©gagĂ©e par la dĂ©molition de la prison, devient place publique, fermĂ©e sur le cĂŽtĂ© gauche par lâimpressionnante construction de la Caisse dâĂ©pargne. En 1999, lâhĂŽtel de ville est dĂ©mĂ©nagĂ© dans lâĂ©cole de la Croix qui allait devenir dâabord le collĂšge de jeunes filles puis la nouvelle mairie. Sur la place du 18 juin, aprĂšs deux bonnes annĂ©es de travaux, lâancien couvent est vendu et divisĂ© en appartements de standing, avec, bien sĂ»r, vues sur le couvent de capucins est fondĂ© Ă Villeneuve en 1619. En 1623, une maison sur la rive droite au bord du Lot est achetĂ©e Ă Jean de Cieutat. LâĂ©difice bĂąti peu aprĂšs comporte quatre corps de bĂątiments autour dâun cloĂźtre Ă arcs en plein cintre la chapelle, deux ailes dâoffices grenier et chai et une aile abritant rĂ©fectoire et cellules et le jardin qui sâĂ©tend jusquâĂ la riviĂšre. Une chapelle latĂ©rale est ajoutĂ©e Ă lâĂ©glise du couvent par Antoine Philipart, maçon, en 1660, selon Antonio de Zappino. Le couvent devient bien national Ă la RĂ©volution, et abrite lâadministration du district et le tribunal. AprĂšs un Ă©change avec la ville, le collĂšge fondĂ© en 1 800 y est installĂ© en 1806. Les dĂ©pendances ouest sont cĂ©dĂ©es Ă lâĂ©cole des frĂšres. En 1871, lâĂ©tablissement libre devient collĂšge communal ; la chapelle sert dâĂ©tude. En 1891, il est reconstruit sur les plans dâAdolphe Gilles, architecte de la ville, par Comte et Renoux, entrepreneurs villeneuvois, Henri Carles Ă©tant maire et François Drouelle principal. Il prĂ©sente un plan en U, avec le bĂątiment de lâadministration sur la rue du CollĂšge, et les deux ailes de classes en retour jusquâau Lot. Il est rĂ©quisitionnĂ© comme hĂŽpital auxiliaire pendant la guerre de 1914-1918. Il est dĂ©moli Ă la fin des annĂ©es 1960, pour faire place au nouveau bĂątiment de la poste.
LAFERME D'EN BAS (TRIO) - Mazeau, Jacques et des millions de romans en livraison rapide cette saga est vraiment passionnante,elle reflÚte la paysannerie et la vie rurale dans les années 1920 à 1960 avec des personnages trÚs hauts en couleur qui nous font voir la nature humaine dans toute sa fragilité ,je l'ai dévorée et ce qui ne m'arrive jamais ,j'ai
LES FRANĂAIS EN VACANCES 2/3 - La guerre met un coup dâarrĂȘt au dĂ©veloppement des vacances, malgrĂ© les congĂ©s payĂ©s de 1936. Les Français commencent Ă partir nombreux en vacances seulement dans les annĂ©es 1950. Charles TrĂ©net chante La Nationale 7 tandis quâen 4CV, les vacanciers investissent les retient surtout la date de 1936 lorsque le Front populaire a votĂ© les deux premiĂšres semaines de congĂ©s payĂ©s. ImmortalisĂ©s en photographie, des Français radieux partent en vacances, sautent dans les trains grĂące Ă des prix rĂ©duits pour les congĂ©s annuels» et dĂ©couvrent la mer, souvent pour la premiĂšre fois. Mais ce mythe grossit trĂšs largement la lire aussiVacances vintages la nationale 7 en DS cabrioletComme lâexplique au Figaro lâhistorien AndrĂ© Rauch, professeur Ă©mĂ©rite Ă lâUniversitĂ© de Strasbourg, une large majoritĂ© des salariĂ©s français ont profitĂ© de ces premiers congĂ©s pour retaper» leur intĂ©rieur, pour partir au vert un jour ou deux Ă vĂ©lo sans sâĂ©loigner beaucoup de leur domicile et surtout pour rentrer Ă la campagne retrouver leur famille, histoire de donner le coup de main». En 1936, la civilisation des vacances» - expression de Claude Goguel, auteur dâune enquĂȘte de lâINSEE de 1967 sur les vacances des Français - est loin dâĂȘtre intĂ©riorisĂ©e par les Français. En 1938, il y a lâinflation, puis en 1939, câest la guerre. Ă la libĂ©ration, la situation est difficile. Il y a des tickets de rationnement jusquâen 1949», rappelle lâauteur de lâouvrage Les vacances des Français de 1830 Ă nos Renault 4 CV, moteur des vacances. AFP/AFPLa massification des vacances commence lentement dans les annĂ©es 1950, portĂ©e par la croissance des Trente glorieuses», qui va durer jusquâau premier choc pĂ©trolier, en 1974. Un moment trĂšs important est le lancement de la Renault 4CV, une voiture populaire, la premiĂšre produite en grande sĂ©rie en France», raconte AndrĂ© Rauch. La motte de beurre» - câest son surnom dĂšs son lancement en 1947 - devient rapidement lâun des symboles des congĂ©s payĂ©s et des grandes vacances, beaucoup plus que sa concurrente de chez CitroĂ«n, la 2 CV, dont les dĂ©buts sont trĂšs lents. Avec la pĂ©nurie dâacier, il faut alors attendre trois Ă cinq ans avant de recevoir sa Deuche». La 4CV est lâun des grands moteurs des vacances, mais marque aussi un changement. Dans cette petite voiture, on met les parents, les enfants, mais pas la belle-mĂšre», plaisante AndrĂ© Rauch. Avec la dĂ©mocratisation de la voiture et le dĂ©veloppement des campings, câest le dĂ©but de vacances oĂč parents et enfants dĂ©cident dâaller ailleurs que dans leurs familles», reprend-il plus TrĂ©net chante la Nationale 7Ă partir de la seconde moitiĂ© des annĂ©es 1950, les Français commencent Ă emprunter largement les routes nationales et Ă investir massivement les campings sur les cĂŽtes. Ă lâĂ©tĂ© 1955, sur la route des vacances, ils chantent Nationale 7, le succĂšs estival de Charles TrĂ©net, qui emprunte lui-mĂȘme cette route mythique de 996 km, reliant Paris au sud de la France, pour se rendre dans sa propriĂ©tĂ© de Juan-les-Pins Nationale Sept/Qui fait dâParis un pâtit faubourg dâValence/Et la banlieue dâSaint-Paul de Vence/Le ciel dâĂ©tĂ©/Remplit nos cĆurs de sa luciditĂ©/Chasse les aigreurs et les aciditĂ©s/Qui font lâmalheur des grandes citĂ©s/Tout excitĂ©es/On chante, on fĂȘte/Les oliviers sont bleus ma pâtite Lisette/Lâamour joyeux est lĂ qui fait risette/On est heureux Nationale 7».En deux vagues successives - juillet et aoĂ»t -, toute la France se rĂ©fugie-t-elle pour autant sur la CĂŽte dâAzur? Loin de lĂ , en rĂ©alitĂ©. Il faut relativiser la place de la Nationale 7, il nây a pas quâelle! Pour les parisiens, il y a aussi la cĂŽte Atlantique et celle de la Manche», rappelle AndrĂ© Rauch. La campagne demeure une valeur forte. En 1959, sur les 45 millions de Français, 10 millions partent en vacances lâĂ©tĂ©, 35% choisissant encore la campagne contre 34% la mer. La Nationale 7 est plutĂŽt le signe extĂ©rieur des vacances». Ce qui change fondamentalement, câest la prĂ©fĂ©rence qui est progressivement donnĂ©e Ă lâeau, Ă la mer, alors quâil y avait auparavant un privilĂšge de la terre et de la campagne», explique lâhistorien, qui cite Gaston Bachelard, philosophe auteur de plusieurs essais sur les quatre Ă©lĂ©ments, notamment Lâeau et les rĂȘves et La Terre et les rĂȘveries du des Français sont partis en vacances en 1964, contre 64% en 2017. Service Infographie Le FigaroLa mer dĂ©trĂŽne la campagneAutre changement majeur avec la civilisation des vacances, il faut dĂ©sormais ĂȘtre hĂąlĂ© - bronzĂ©, ce sera pour plus tard... Câest un autre signe extĂ©rieur des vacances. Dans la culture collective, quelquâun qui revient blanc comme un cachet dâaspirine nâa pas pu prendre de vacances», commente AndrĂ© Rauch. Cette prĂ©fĂ©rence pour un teint mĂątinĂ© par le soleil se heurte tant Ă la vieille culture aristocratique quâĂ celle du peuple. Dans la haute sociĂ©tĂ©, jusquâaux annĂ©es 50, tout Ă©tait fait pour ĂȘtre le plus blanc possible. Plus largement, un souci hygiĂ©niste trĂšs ancien est demeurĂ© longtemps. Il fallait Ă tout prix protĂ©ger sa peau du soleil. Les paysans portaient chemises Ă manches longues et chapeaux», prĂ©cise lâhistorien, qui poursuit Dans les dĂ©cennies dâaprĂšs-guerre, nous nous sommes peu Ă peu familiarisĂ©s avec notre corps. On oublie que la salle de bains est une crĂ©ation rĂ©cente. Câest pourtant lâespace domestique oĂč lâon prend soin de soi». Dans ce nouveau cadre, la mer et la plage deviennent le lieu public par excellence de cette nouvelle familiaritĂ© des parenthĂšse enchantĂ©eLes vacances sont alors vĂ©cues comme une coupure radicale dans lâannĂ©e. Pendant onze mois, on travaille ; pendant un mois, on tourne la page. Les vacances sont alors synonymes de dĂ©lassement, de repos. Dans cette civilisation des vacances, on ne faisait pas forcĂ©ment grand-chose. Sâennuyer de temps en temps Ă©tait normal», poursuit AndrĂ© Rauch. Les vacances reprĂ©sentaient ainsi une forme de parenthĂšse enchantĂ©e. Dans les annĂ©es 1960, pendant les vacances, on ne comptait pas. On consommait ce quâon avait Ă©pargnĂ© pendant le reste de lâannĂ©e. Ăa scandalisait les ministres du GĂ©nĂ©ral de Gaulle!», poursuit lâauteur de Les vacances de Français de 1830 Ă nos les ingrĂ©dients sont rĂ©unis pour une victoire triomphale de la civilisation des vacances». AprĂšs les accords de Grenelle en 1968, les salaires ont augmentĂ©. Le SMIG, notamment, a bondi de 35%. Depuis 1936, les deux semaines de congĂ©s payĂ©s se sont Ă©largies Ă trois dĂšs 1956, puis Ă quatre en 1969. Ainsi, cette annĂ©e-lĂ , 45% des Français partaient au moins une fois en vacances dans lâannĂ©e. Ils sont 51%, cinq ans plus tard, en 1974. Plus dâun demi-siĂšcle aprĂšs le dĂ©but de cette civilisation des vacances», quâen reste-t-il? Lâautoroute a remplacĂ© les nationales, lâavion permet dâaller plus loin, les vacances se morcellent, Ă©talĂ©es sur lâannĂ©e. Une autre page de lâhistoire des vacances sâ DĂ©couvrez tous les bons plans et codes promo Ouigo pour voyager moins chers
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